Accueillir son féminin sacré est un long processus qui se passe avec soi et en soi, dans l’espace sacré du coeur. Cela demande une hygiène de vie, une forme d’ascèse et de remettre le “travail” tous les jours. La vie m’a emmenée sur ce chemin par la maladie. Après de nombreuses années de ce chemin de retour en moi, par un après-midi du mois de juin, alors que j’étais en train d’enlever en conscience chacune des plantes posées sur mon papier avant de le rincer, une immense joie est née au plus profond de moi. Une joie infinie, intense, sans aucune fin. Il faut dire que rincer un cyanotype se fait pour moi avec la même douceur que celle de laver un nouveau né. Ces bains sont d’autant plus “sacrés” que l’eau que j’utilise est toujours de l’eau pur. C’est à dire jamais l’eau du robinet. Pratiquer ce chemin du féminin sacré est possible que si on est dans l’Être et non dans le faire, dans le temps spirituel, kairos et non dans le chronos.
Cette joie a prit naissance dans cet espace du cœur, dans cet espace rempli de “vide”, un vide que j’ai crée en conscience en cheminant vers mes blessures. Dans cet espace vierge de tout, s’est mis à rayonner alors une lumière dont le rayonnement émet une joie infinie, chaude, rassurante. Là, à cet endroit précis j’ai su que j’étais en sécurité et que rien ne pourrait m’atteindre dans mon processus de création, car j’étais connectée à mon Moi supérieur illimité.
J’ai su aussi que je me connectais à la Source à chaque fois que j’étais en création.
C’est un long processus de toute une vie et qui ne s’arrête jamais. Dans les stages c’est sur ce chemin que je vais vous emmener, soit vous l’empruntez depuis longtemps et ce que je vais vous transmettre permettra de vous déposer dans la matière grâce au cyanotype, si ce n’est pas déjà fait, soit vous débutez et il faudra remettre l’ouvrage régulièrement. Je n’ai pas de baguette magique, vous êtes acteur et auteur pour contacter votre féminin sacré. Je suis juste une entrée supplémentaire parmi toutes les entrées qui existent pour manifester votre féminin sacré.
C’est un long chemin de transmutation de 30 années qui me permet ce partage.